jeudi 24 mars 2011

"Armoise" Tchernobyle vs Fukushima.

Vendredi 25 Mars 2011.

Fukushima vs "Armoise" Tchernobyle.

Article connexe sur la catastrophe de Tchernobyle sur la page principale de la Ligue Chrétienne le blog .

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Rappel :
  • Évacuons le séisme, magnitude 8,9 ou 9 sur l'échelle de Richter, le second plus grand tremblement de terre après celui du Chili, le 22 mai 1960, aussi appelé séisme de Valdivia, magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5.
  • La vague du tsunami qui s'est abattue sur les côtes japonaises après le tremblement de terre du 11 mars a atteint à son maximum 23,6 mètres selon une étude menée par l'Institut de recherche des ports et des aéroports japonais rendue publique par Kyodo News. La vague historique de 1896, était haute de 38,2 mètres, la hauteur de la vague du tsunami du 11 mars n'est pas le reflet de sa force réelle car elle a été réduite par des briseurs de vague et autres aménagements existants justement pour contrer les tsunamis. Du coup, il estime que le tsunami de mars 2011 était en fait encore plus violent que celui de 1896. Selon l'agence météorologique japonaise, une vague (Tsunami) de plus de deux mètres peut atteindre la vitesse de 800 kilomètres à l'heure . Des immeubles en bétons peuvent résister à des vagues allant jusqu'à 4 mètres.


Fukushima un des plus mauvais scénari pour une fusion partielle du coeur des réacteurs, mais pas le pire des scenari, cependant.

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Japon, après midi du 11 Mars 2011 .


Les réacteurs numéro 4 , 5 et 6 étaient à l’arrêt pour maintenance (arrêt de tranche, donc arrêt planifié) lors du séisme. Étaient en exploitation les réacteurs 1, 2 et 3, qui sont aussitôt mis en sécurité arrêt automatique.
Suivant la technologie abaissement des barres de modérateurs dans le coeur du réacteur ou relèvement des barres actives, depuis le coeur. (Appel à précisions, si certains en possèdent sur Fukushima)

Une vague de plus de vingt mètres, vient noyer le site de Fukushima, vingt mètres c'est dix mètres de plus que la hauteur du mur d'enceinte.

L'accident survenu à Fukushima, se caractérise par la perte des services; perte du secours électrique , donc perte de la capacité de contrôle et commande à distance enfin perte du pompage .

La réduction et l'arrêt de refroidissement du réacteur ou d'une partie des éléments maintenus hors de liquide refroidissant dans le réacteur amorce la Radiolyse de l'eau. Sans refroidissement, il ya échauffement et donc décomposition de l'eau en ses composants fortement explosifs, dont l'Hydrogéne.
Ceci est la première étape, dangereuse mais cependant sans trop grosses conséquences, de la catastrophe de Fukushima, sans moyen de refroidir les installations intervient alors la fusion partielle du coeur des réacteurs soit un mini tchernobyle, car répétons le les réacteurs sont à l'arrêt et produisent non plus enviro un Giga Watt par tranche mais environ cinquante Méga Watt *.


À Fukushima, il y a des réacteurs possédant une enceinte de confinement alors que la centrale de Tchernobyle n'avait pas, ce genre de sécurité.

Voici le divers accidents industriels survenus à Fukushima :
  • des explosions de gaz issus de radiolyse, modérès, avec dispersion de produits radioactifs sans fusion du coeur, A Fukushima ce furent les explosions de petite puissance volatilisant les parois externes de réacteurs, mais explosions qui n'ont pas entamé le réacteur,
  • des explosions avec début de fusion des coeurs, ayant certainement entraîné des dégâts dans les réacteurs, hausse significative des radionuclèides dans l'air, parois en béton massif volatilisées.
Chacun des deux types d'explosion ayant expulsé des éléments radioactifs, le premier type dispersant sûrement moins, en quantité, de produits dangereux que le second type.




À Tchernobyle, aujourd'hui 25 Mars 2011, les experts se demandent encore quelles furent toutes les causes de la catastrophe...

Encore une fois, le quidam n'a pas accès aux information Top Level.
Certaines causes sont connues, il y a eut de nombreuses expertises et même par des organismes improbables et pas spécialement connus pour leur expertise en procèdes industriels.


__________Parlons technique.__________

En production l'improbable c'est automatiquement l'évènement qui advient, mais pas seulement, il peut y avoir cumul des improbables.

Dans le monde de la production Industrielle quand une situation est mauvaise, celle ci peut empirer.
Voila pourquoi en production il existe des secours, alimentation de secours, groupe de pompage de secours. Il me sera peut être rétorqué que compte tenu de la nature du combustible, la multiplication des secours entraînait la multiplication des risques ...
Argument fallacieux, il peut exister, il doit exister, surtout ; compte tenu des risques; des secours supplémentaires, il n'est pas utile que ceux ci soient effectivement reliés à l'exploitation. Il faut et il suffit qu'il soit possible d'utiliser très vite ces secours supplémentaires.

Le monde de la production industrielle d'électricité d'origine nucléaire arrive à un point d'inflexion possibilité d'aller vers la maturité ou de bifurquer vers le bricolage.
C'est à dire que jusqu'à présent les centrales, même les plus récentes sont en fait des Usines Pilotes.
Il serait bon et rassurant que l'on sorte de l'époque des Pilotes et de l'Artisanat pour entrer dans une époque Industrielle.
Justement, pour que les réacteurs considérés comme à l'arrêt soient effectivement à l'arrêt au moins pour quarante huit heures, laps de temps minimum pour intervenir l'or d'une catastrophe. C'est à dire prévoir l'alimentation de secours, des réservoirs et des groupe de pompage supplémentaires, cela ne veut pas dire relier ces utilités aux éléments de la centrale en exploitation "Normale".
Cela veut dire les posséder en secours, aptes à être mis en place et utilisés en service normal. Ceci permettant de maintenir en très haute sécurité les réacteurs, pendant au moins quarante huit heures. Ici il faut bien comprendre que ces quarante huit heures sont le minimum pour un accident où on aurait pas réussi à réduire la réaction en chaîne à son minimum; cas de Tchernobyle.
Dans le cas de Fukushima il faudrait compter sur quatre vingt seize heures de sécurité, l'impact du tsunami induisant des impossibilité de déplacement de certains moyens, il faut bien quatre jours pour intervenir sur les installations.

Donc un groupe supplémentaire de sécurité situé en amont de la centrale, avec dénivelé et la centrale située au moins trente mètres au dessus du niveau moyen de la mer ou de l'océan. Cela pénalise le rendement du réacteur, mais quel est le prix de la sécurité ?

Prospective.
Il faudra bien arriver à un autre dessin des réacteurs, ne serait ce que par respect de la logique qu'on s'imposera : quarante huit heures en sécurité avant de voir apparaître des problèmes de radiolyse, décomposition de l'eau en ses gaz constitutifs et jusqu'à quatre jours en cas de concomitance de cataclysmes.
Finalement, les moyens humains et robotiques d'intervention doivent être repensés et adaptés. Penser à deux ou trois groupes d'intervention avec experts , robots et matériel lourds, pour une planète qui compte déjà plusieurs centaines de réacteurs... Cela ne serait pas inutile.
Le nucléaire civile ne doit pas devenir pire que les conséquences d'une guerre.


En quelques mots sortir de l'Artisanat pour entrer dans l'Industriel.


__________Technologie ou Incantations.__________

Peut être il y a t-il quelque chose qu'un mâle blanc puisse faire, en apportant un peu d'expérience ou de connaissance ?


Je ne me berce pas d'illusion et suis optimiste, des catastrophes que les média appellerons accidents ou problèmes, il y en aura d'autres.
Pour la simple et unique raison suivante, la durée du brevet est de trente ans, en faisant disparaître les livres sur la technologie, le secret permet à déjà d'installer un glacis technologique de vingt ans, nous y sommes, le secret permettra de maintenir ce glacis technologique pendant encore vingt ans, voire encore trente années de plus.
Arrivés là, qui saura encore arrêter et demmarrer en sécurité les installations ?


__________Hiatus Technologique.__________

Comme le cheval qui doit être nourri chaque jour, la compétence et l'expertise technologique ainsi que l'enseignement technologique doivent être accompagné chaque jour. Lorsque survient un hiatus technologique, nous somme confronté à ce hiatus depuis l'accident de "three miles island", confirmé par l'accident de Tchernobyle et si nous en doutions rappelés à l'ordre par ce qui est advenu a Fukushima.
Perte de compétence, Artisanat, Bricolage, incantations technologiques ...
Quand nous n'aurons plus aucune compétences techniques, que vaudront les montagnes de billets ?
Qui sait, faudra t -il revoir la politique d'embauche qui exclut le mâle blanc de l'accès à un emploi, par à priori idéologique ?


_____Hiatus Idéologique; APARTHEID ?_____

Certains, se demandent pourquoi il est fait référence aux mâles blancs ?
En France, il est de notoriété publique, c'est officiel et largement diffusé; les ressources humaines de certains grands groupes excluent : "Apartheid" d'embaucher des mâles blancs.
Pourquoi ?
Comment est ce possible ?
Quelle est l'argument qui expliquerait cet ostracisme ?
C'est un fait !
Pas une lubie.

Obligeons nous à adopter ce diktat ou plutôt dénonçons le, ne serait ce que parce que ce n'est pas prévu par la Constitution Française, donc surement pas conforme aux lois en vigueur en France.

Je ne vous parlerai pas des droits de l'Homme.
Cet Homme qui a des droits, ce n'est pas moi.
Je ne pense pas l'avoir rencontré ou alors il avance sous un faux drapeau !




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S. CARVAJAL
Management Stratégique et Innovations.
Expert en procédés industriels.

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